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Le Laser Vaginal MonaLisa Touch : Fonctionnement, Indications et Résultats
Les points à retenir
Tarif moyen par séance : entre 150 et 250 €
Protocole recommandé : 3 à 4 séances espacées
Acte hors nomenclature : non remboursé par la Sécurité sociale
Mutuelles : certaines peuvent proposer une prise en charge partielle
Devis conseillé : à transmettre à son assureur avant engagement
Le recours au laser vaginal s’impose de plus en plus en gynécologie moderne comme solution non chirurgicale face à des troubles intimes fréquents. Ce traitement innovant, reposant sur la technologie du laser CO2, cible notamment la sécheresse vaginale, le relâchement vaginal ou encore l’incontinence urinaire légère à modérée. Toutefois, au-delà des bénéfices cliniques constatés, la question du prix de la séance ainsi que des modalités de remboursement par la Sécurité sociale ou une mutuelle santé demeure centrale. Cet article propose un éclairage précis sur les aspects économiques et administratifs liés aux traitements par laser vaginal.
Les traitements de médecine gynécologique utilisant le laser vaginal varient selon le type d’appareil utilisé, la région géographique et la complexité de la situation médicale. Le tarif du laser vaginal dépend également du nombre de séances nécessaires pour obtenir un résultat optimal, souvent recommandé dans le cadre d’un protocole personnalisé.
Le prix de la séance s’établit principalement en fonction du coût technique lié à la maintenance du matériel (notamment le laser CO2 fractionné) et de l’expertise requise pour assurer la sécurité de l’acte médical. Il convient d’ajouter à ce montant l’évaluation préalable, l’accompagnement et le suivi post-intervention réalisés lors du traitement gynécologique.

La majorité des cabinets de gynécologie fixent le prix moyen d’une séance de laser vaginal entre 150 et 400 euros. Dans certains cas, un forfait pour plusieurs séances – souvent trois à quatre espacées de quelques semaines – peut être proposé à un tarif dégressif. Selon l’indication (sécheresse vaginale, rajeunissement vaginal, relâchement du plancher pelvien), le devis présente généralement peu de variations mais reste stable pour les indications courantes.
Plusieurs éléments influencent le coût total du traitement : expérience du praticien, spécificité du traitement laser CO2 (pour la sécheresse ou le relâchement vaginal), inclusion du suivi post-traitement, éventuelle association avec d’autres soins gynécologiques individualisés.
Certains cabinets proposent des protocoles complets intégrant, par exemple, la reconstitution de la flore vaginale, ce qui peut entraîner un supplément par rapport au tarif initial annoncé pour le rajeunissement vaginal.
Même s’il n’est pas remboursé, le laser vaginal MonaLisa Touch offre des résultats durables sur la sécheresse, la tonicité et le bien-être intime. En quelques séances seulement, il peut améliorer significativement la qualité de vie, sans médicament ni intervention lourde. Un choix raisonné, surtout en cas d’échec des traitements classiques.
Le remboursement par la Sécurité sociale concerne uniquement les actes reconnus par la nomenclature des actes médicaux ayant prouvé leur efficacité dans des conditions bien définies. À ce jour, les traitements au laser vaginal – qu’il s’agisse de la sécheresse vaginale, du relâchement vaginal ou du rajeunissement intime – restent classés parmi les « soins hors nomenclature ».
L’absence d’inscription officielle empêche tout remboursement sécurité sociale. Les autorités sanitaires exigent des preuves scientifiques robustes avant de reconnaître ces actes, malgré des résultats encourageants observés dans certaines études portant sur l’efficacité du laser CO2 vaginal pour le traitement gynécologique.
Divers travaux ont évalué l’intérêt du laser CO2 vaginal contre la sécheresse vulvo-vaginale liée à la ménopause ou aux suites de traitements oncologiques. Néanmoins, les autorités telles que la Haute Autorité de Santé attendent des données supplémentaires pour envisager la prise en charge financière de ce soin.
Les sociétés savantes préconisent actuellement d’intégrer ces dispositifs au sein de protocoles encadrés, mais la qualification d’acte “de confort” prédomine. Ainsi, aucun remboursement Sécurité sociale ne s’applique, quelle que soit l’indication ou le type de laser vaginal utilisé.
En pratique, le coût du traitement laser vaginal reste entièrement à la charge de la patiente, qu’il s’agisse d’un laser CO2 ou d’autres techniques. Si une consultation psychologique ou sexologique est associée, elle obéit à une tarification distincte, sans lien direct avec celle du traitement gynécologique au laser.
Pour le rajeunissement vaginal ou la gestion du relâchement du plancher pelvien, la réglementation actuelle exclut toute participation de la Sécurité sociale, quel que soit le contexte.
Face à l’absence de remboursement sécurité sociale, certaines patientes s’intéressent aux alternatives offertes par leur assurance santé complémentaire ou mutuelle. Quelques contrats récents peuvent inclure, sous conditions, une prise en charge partielle ou totale des frais engagés pour des actes non remboursés par le régime obligatoire, comme le traitement laser vaginal.
Cette option dépend fortement de la politique interne de chaque organisme assureur, du niveau de couverture choisi lors de l’adhésion et de la terminologie utilisée dans les garanties. Il est indispensable de vérifier attentivement les clauses spécifiques avant d’engager un parcours de soins incluant le laser vaginal.
Certaines mutuelles santé disposent d’un forfait « médecines douces » ou « soins innovants » susceptible d’inclure, avec justificatif médical, une participation aux dépenses liées à un traitement gynécologique au laser. Il reste important de solliciter un devis détaillé auprès du cabinet afin de transmettre tous les documents requis à son assureur.
Dans la plupart des cas, toutefois, aucune clause spécifique ne prévoit le remboursement du laser vaginal. Un contact préalable avec la compagnie d’assurance permet d’éviter toute ambiguïté sur les frais restant à charge après le traitement.
Quelques organismes affichent en option le remboursement mutuelle pour des soins assimilés à l’esthétique ou au bien-être, ce qui rend la prise en charge du laser vaginal très variable. Certains assureurs exigent un diagnostic précis et la preuve de l’échec d’autres traitements classiques avant d’envisager un soutien financier.
Toute proposition de remboursement doit faire l’objet d’une validation écrite individuelle. La prudence reste de rigueur lors de la lecture des contrats et des démarches auprès des complémentaires santé.
En savoir plus sur le laser vaginal à Nice avec le Dr. Camille Paturaud
Des réponses à vos questions
Non. Ce traitement est considéré comme un acte hors nomenclature, même en cas de sécheresse ou d’atrophie sévère. Il n’entre pas dans les soins pris en charge par l’Assurance Maladie.
Dans certains cas, oui. Certaines complémentaires santé prévoient un forfait pour les actes non remboursés. Il est essentiel de présenter un devis nominatif et de vérifier les conditions spécifiques du contrat.
Ce n’est pas une obligation légale, mais c’est fortement recommandé. Il permet d’évaluer précisément les frais, de faire une demande à sa mutuelle, et d’éviter toute mauvaise surprise.
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