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Sécheresse vaginale à la ménopause : Pourquoi et comment la soulager ?

Les points à retenir

  • Baisse des œstrogènes : cause principale de la sécheresse et de l’atrophie vaginale.

  • Symptômes fréquents : sécheresse, douleurs, irritations, infections à répétition.

  • Impact intime réel : gêne au quotidien, baisse de libido, inconfort psychologique.

  • Des solutions existent : soins locaux, alimentation adptée, laser MonaLisa Touch.

  • Le laser MonaLisa Touch : alternative non hormonale, durable et sans douleur.

  • Un suivi personnalisé : indispensable pour adapter le traitement à chaque patiente.

Sommaire

La sécheresse vaginale est un phénomène courant chez de nombreuses femmes, en particulier lors de la ménopause. Ce symptôme peut avoir des répercussions significatives sur le bien-être général et la qualité de vie. Comprendre les raisons de cette sécheresse et explorer les solutions possibles peut s’avérer bénéfique pour mieux gérer cette phase délicate de la vie.

Pourquoi la ménopause provoque-t-elle une sécheresse vaginale ?

L’une des principales causes de la sécheresse vaginale durant la ménopause est la baisse de production d’œstrogènes. Ces hormones jouent un rôle crucial dans le maintien de l’hydratation et de l’élasticité de la muqueuse vaginale. Leur diminution entraîne souvent une déshydratation, ce qui provoque irritations vaginales et sensations de brûlures.

Les douleurs lors des rapports sexuels, également appelées dyspareunie, peuvent être une conséquence directe de cette sécheresse. L’atrophie vaginale, qui désigne l’amincissement et l’assèchement de la paroi vaginale, devient alors un souci majeur pour de nombreuses femmes après 50 ans. Cette condition peut induire des douleurs et une gêne significative.

Quels sont les symptômes de l’atrophie vaginale après 50 ans ?

Identifiée comme une des complications fréquentes de la ménopause, l’atrophie vaginale se manifeste par divers symptômes distincts et inconfortables. La majorité des femmes ressentent tout d’abord une sensation constante de sécheresse au niveau intime, souvent accompagnée d’irritations ou de démangeaisons. Ces manifestations peuvent interférer avec les activités quotidiennes et causer un malaise permanent.

En plus de la sécheresse, les femmes peuvent éprouver une altération de la texture vaginale, rendant la zone plus fragile et sensible aux irritations. Les douleurs pendant les rapports sexuels, liées à la dyspareunie, constituent un autre symptôme commun de l’atrophie vaginale après 50 ans. Certaines peuvent également noter une tendance accrue à contracter des infections urinaires ou vaginales à cause des modifications du pH vaginal.

Impact émotionnel et psychologique

L’aspect psychologique ne doit pas être oublié lorsque l’on parle de l’atrophie vaginale après la ménopause. Le stress, l’anxiété et une éventuelle baisse de la libido peuvent exacerber les symptômes physiques et affecter négativement la vie intime. Le sentiment de frustration liée à l’incapacité de partager des moments intimes harmonieux avec son partenaire touche souvent les femmes concernées.

Ces facteurs justifient l’importance d’aborder ouvertement ces problèmes avec un professionnel de santé qualifié, qui pourra proposer des solutions adaptées selon chaque cas. Cela contribue non seulement à améliorer la condition physique mais aussi à redonner confiance sur le plan émotionnel.

Solutions naturelles et médicales pour restaurer l’hydratation vaginale

Hydratants vaginaux

Pour atténuer les effets de la sécheresse vaginale, plusieurs options naturelles et médicales existent. Les soins locaux, tels que les hydratants vaginaux, peuvent offrir un soulagement immédiat. Ces produits sont spécialement conçus pour maintenir l’humidité de la muqueuse vaginale et réduire ainsi les sensations d’inconfort. Les lubrifiants à base d’eau sont également recommandés pour faciliter les rapports sexuels.

Conseil pratique hydratant vaginal

Appliquer un hydratant vaginal deux à trois fois par semaine peut grandement améliorer le confort intime après la ménopause. Ce soin régulier hydrate et assouplit la muqueuse au quotidien, et complète l’usage de lubrifiants ponctuels lors des rapports pour un soulagement optimal.

Les traitements hormonaux peuvent inclure des œstrogènes vaginaux sous forme de crème, anneau ou comprimé. Ceux-ci visent à compenser la baisse d’œstrogènes et à restaurer partiellement la texture vaginale. Cependant, il existe aussi des solutions non hormonales pour celles qui préfèrent éviter les traitements à base d’hormones. Parmi elles, certaines méthodes modernes affichent leur efficacité clinique reconnue ; explorons cela plus en détail.

Alimentation et remèdes naturels

L’alimentation joue un rôle essentiel dans la régulation des symptômes liés à la ménopause. Intégrer davantage d’aliments riches en phytoœstrogènes, comme le soja, les graines de lin ou les légumineuses, peut aider à soutenir naturellement la production d’hormones semblables aux œstrogènes.

Des plantes telles que le trèfle rouge et l’actée à grappes noires, connues pour leurs propriétés bénéfiques, peuvent être utilisées sous forme de compléments alimentaires. Attention toutefois à toujours demander conseil auprès d’un praticien avant d’introduire un nouveau complément à sa routine.

Laser vaginal MonaLisa Touch : une alternative non hormonale efficace ?

Le laser vaginal MonaLisa Touch représente une approche innovante pour traiter la sécheresse vaginale sans recours aux hormones. Cette technique utilise l’énergie laser pour stimuler la régénération cellulaire et améliorer l’hydratation des tissus vaginaux de manière durable et non invasive.

Le traitement vise à renforcer le tonus et l’élasticité de la muqueuse vaginale, tout en augmentant sa vascularisation pour rétablir un niveau d’hydratation optimal. De nombreuses patientes rapportent une amélioration notable des symptômes dès les premières séances, ce qui en fait une option attrayante pour celles cherchant un traitement non hormonal.

Bénéfices et considérations

L’un des avantages majeurs du laser vaginal réside dans son absence d’effets secondaires liés aux hormones. Pour les femmes contre-indiquées aux traitements hormonaux ou celles préférant des approches alternatives, le MonaLisa Touch propose une solution sécuritaire et efficace. Veiller à discuter avec un professionnel de santé des potentiels bénéfices et limitations associés à cette méthode permet d’informer au mieux lors du choix thérapeutique.

Toutefois, il est primordial de se faire accompagner par un spécialiste expérimenté pour garantir une application correcte et obtenir les meilleurs résultats possibles. Un suivi rigoureux post-traitement fait également partie intégrante d’une thérapie suivie d’efficacité à long terme.

En savoir plus sur le laser vaginal à Nice avec le Dr. Camille Paturaud

Des réponses à vos questions

Pas systématiquement, mais c’est très fréquent. On estime qu’environ la moitié des femmes ménopausées présenteront une sécheresse intime notable à un moment de leur post-ménopause. Certaines seront touchées dès la première année après l’arrêt des règles, d’autres plus tardivement ou de façon plus modérée. Des facteurs individuels comme la génétique, l’état de santé, le fait de maintenir une activité sexuelle régulière ou de suivre un traitement hormonal de ménopause peuvent influencer l’apparition et l’intensité de la sécheresse. Mais avec l’allongement de la durée de vie après 50 ans, il est probable qu’à terme la plupart des femmes ressentiront ce symptôme si aucune mesure n’est prise.

Il est recommandé d’utiliser un lubrifiant à base d’eau, neutre et sans parfum. Les lubrifiants aqueux sont compatibles avec les préservatifs et n’irritent pas la muqueuse. On peut les appliquer en quantité généreuse juste avant les rapports, et même renouveler l’application durant l’acte si nécessaire. En revanche, mieux vaut éviter les lubrifiants à base d’huile (vaseline, huile de coco, etc.) ou les produits non prévus pour un usage intime (crèmes cosmétiques, salive, etc.), car ils peuvent déséquilibrer la flore vaginale ou fragiliser le latex des préservatifs. Un bon lubrifiant doit simplement réduire les frottements sans agresser les tissus.

Un traitement hormonal substitutif (THS) systémique – par comprimés ou patchs – peut améliorer en partie la sécheresse vaginale chez certaines femmes, car il restaure un taux d’œstrogènes dans tout le corps. Toutefois, s’il n’y a que la sécheresse comme symptôme, les médecins privilégient en général un traitement local vaginal. En effet, une crème ou un ovule vaginal à l’œstrogène agit directement sur la muqueuse avec une dose minimale, alors qu’un THS oral expose tout l’organisme aux hormones inutilement. Le THS est surtout indiqué si la femme présente également d’autres symptômes de ménopause (bouffées de chaleur, sueurs nocturnes, etc.) en plus de la sécheresse intime. Dans ce cas, en traitant ces symptômes généraux, il pourra aussi avoir un effet bénéfique sur la sécheresse. Mais pour une sécheresse isolée, la voie locale est jugée plus appropriée.