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Problèmes de sécheresse vaginale et de l’atrophie vaginale : leurs causes, symptômes et solutions.

Fuites urinaires légères après 40 ans : causes et traitements

Les points à retenir

  • Causes fréquentes : Grossesses, accouchements et ménopause affaiblissent le périnée, favorisant de légères fuites urinaires après 40 ans.

  • Stress incontinence : Ces fuites surviennent surtout lors d’efforts (toux, éternuement, sport) par insuffisance du soutien de l’urètre.

  • Impact modéré : Bien que minimes, ces fuites peuvent gêner le quotidien et entamer la confiance en soi.

  • Hygiène de vie : Perte de poids, réduction de la caféine, éviter la constipation et la toux chronique améliorent la situation.

  • Rééducation : Des exercices de renforcement du périnée (méthode Kegel) avec un professionnel donnent d’excellents résultats pour stopper les fuites.

  • Options : Si nécessaire, des pessaires vaginaux ou un traitement au laser peuvent aider, et une petite chirurgie (bandelette) est envisageable en dernier recours.

  • Oser en parler : Consulter tôt permet de traiter efficacement ces fuites et de retrouver une continence normale.

Sommaire

Les fuites urinaires légères sont un problème fréquent qui touche de nombreuses personnes, notamment après l’âge de 40 ans. Bien qu’elles soient souvent associées à des périodes comme la ménopause chez les femmes ou des problèmes de prostate chez les hommes, ces fuites peuvent survenir pour divers autres motifs. Comprendre leurs causes et explorer les solutions disponibles peut aider à mieux gérer cette situation.

Pourquoi a-t-on des fuites urinaires après 40 ans ?

Modifications liées au vieillissement

Le vieillissement entraîne diverses transformations physiques pouvant affecter le système urinaire. Chez les femmes, la ménopause est une période où les niveaux d’œstrogènes diminuent, ce qui peut affaiblir la tonicité des muscles du plancher pelvien. Cet affaiblissement musculaire augmente le risque d’incontinence urinaire. Des études montrent que près de 50 % des femmes post-ménopausées en souffrent.

Pour les hommes, l’agrandissement de la prostate est une cause fréquente des fuites urinaires. Avec l’âge, la glande prostatique peut grossir (hypertrophie bénigne de la prostate), exerçant une pression sur la vessie et perturbant ainsi le contrôle urinaire.

Facteurs supplémentaires influençant les fuites urinaires

Il existe d’autres facteurs indépendants de l’âge contribuant aux fuites urinaires légères. L’obésité exerce une pression supplémentaire sur le ventre et la vessie, augmentant aussi le risque de fuites. Le mode de vie sédentaire peut également nuire à la force musculo-squelettique générale, y compris celle du plancher pelvien.

Certaines habitudes alimentaires, comme la consommation excessive de caféine ou d’alcool, peuvent irriter la vessie, conduisant à des envies fréquentes et soudaines. Il est recommandé d’adopter une alimentation équilibrée et de limiter les substances irritantes pour minimiser les effets exacerbés sur le système urinaire.

Quels exercices peuvent aider à renforcer le périnée ?

Exercices de Kegel

Une solution simple mais efficace pour renforcer le périnée et ainsi réduire les fuites urinaires repose sur la pratique régulière des exercices de Kegel. Ces exercices consistent en des contractions répétées des muscles du plancher pelvien. Pour identifier ces muscles, il suffit de simuler l’arrêt du flux urinaire lors de la miction sans toutefois effectuer cela habituellement.

Voici comment réaliser les exercices de Kegel :

  • Serrer les muscles du plancher pelvien pendant trois à cinq secondes.
  • Détendre pendant trois à cinq secondes.
  • Répéter jusqu’à dix fois par session, deux à trois sessions par jour.

La régularité est essentielle pour constater une amélioration significative de la continence urinaire. Il est conseillé de rester patient car les résultats apparaissent généralement après quelques semaines de pratique quotidienne.

Parole d’expert : d'excellents résultats avec le laser CO₂

« Le laser vaginal offre une réponse efficace et non invasive aux troubles urinaires tels que les fuites à l’effort ou les impériosités, souvent taboues. Ce traitement peut aussi être proposé en complément d’une rééducation périnéale lorsqu’elle ne suffit pas. Dans ma pratique, les résultats sont très positifs : une amélioration nette et durable est souvent constatée après quelques séances, sans avoir recours à la chirurgie.  »

Dr Camille Paturaud, gynécologue à Nice

Pilates et yoga adaptés

Ces disciplines corporelles intègrent des exercices ciblés qui renforcent le corps dans sa globalité, y compris le plancher pelvien. Les pratiques de Pilates mettent l’accent sur le renforcement du tronc, encourageant une meilleure posture et stabilité pelvienne. Le yoga, à travers certaines postures, favorise également le tonus global et peut être adapté pour se concentrer sur la région pelvienne.

Participer à des cours avec des instructeurs formés permet d’acquérir les bonnes techniques et adaptations nécessaires en fonction du niveau et des limitations personnelles, optimisant ainsi les bienfaits sur le contrôleur urinaire.

Le laser MonaLisa Touch peut-il aider à améliorer la tonicité vaginale ?

Présentation de la technologie MonaLisa Touch

Le traitement au laser fractionné Monalisa Touch constitue une option novatrice pour améliorer la santé vaginale après 40 ans, particulièrement pour les femmes atteintes de fuites urinaires légères. Ce dispositif agit en stimulant la production de collagène dans les tissus vaginaux, accroissant leur élasticité et vigueur.

Véritable avancée dans le domaine gynécologique, ce type de traitement induit de minimes lésions contrôlées dans les tissus, initiant un processus naturel de réparation cellulaire intensifiée. Il ne nécessite pas d’incisions chirurgicales ni d’anesthésie lourde, offrant aux patients une méthode efficace et moins invasive.

Études sur l’efficacité du laser

Des recherches cliniques ont révélé que la thérapie laser MonaLisa Touch pourrait considérablement réduire les symptômes liés à l’atrophie vaginale tels que sécheresse, rapports douloureux et incontinence légère. La plupart des femmes ayant reçu ce traitement rapportent une amélioration appréciable dès les premières séances.

En général, trois à cinq séances espacées de plusieurs semaines assurent les résultats optimaux cherchant à restaurer la fermeté des tissus vaginaux. Cependant, chaque patiente doit discuter de ses attentes et conditions spécifiques avec un spécialiste pour une approche thérapeutique personnalisée.

Avis médical et précautions

Bien que le laser soit reconnu sans danger pour la plupart des utilisatrices, il est primordial de consulter un médecin gynécologue avant d’initier ce type de traitement. Toutes les personnes ne conviennent pas à cette intervention, notamment celles présentant certaines pathologies actives ou suspectées dans la zone pelvienne. Une évaluation complète assure de choisir la stratégie appropriée convenant à chaque profil médical.

En savoir plus sur le laser vaginal à Nice avec le Dr. Camille Paturaud

Des réponses à vos questions

Avec l’âge, les tissus de soutien de la vessie et de l’urètre perdent un peu de leur tonicité. Autour de la quarantaine, beaucoup de femmes ont déjà vécu des grossesses et des accouchements qui ont pu affaiblir leur périnée. De plus, en préménopause, le taux d’œstrogènes commence à baisser, ce qui fragilise l’urètre. Ces facteurs combinés font que des efforts banals (tousser, rire, porter un objet lourd) peuvent entraîner de petites pertes d’urine. D’autres éléments comme le surpoids, le tabagisme (qui provoque une toux chronique) ou la pratique de sport à fort impact peuvent aussi accentuer le phénomène. Il s’agit donc d’un problème très courant dû à l’usure normale du soutien pelvien, mais qu’on peut améliorer par la rééducation et de bonnes habitudes.

Le moyen le plus efficace est de réaliser régulièrement des exercices de Kegel, qui consistent à contracter puis relâcher les muscles du plancher pelvien. Un kinésithérapeute spécialisé pourra vous enseigner la bonne technique lors de séances de rééducation périnéale. L’idéal est de pratiquer quelques minutes d’exercices chaque jour (par exemple 3 séries de 10 contractions de 5 à 10 secondes chacune). On peut les faire discrètement, n’importe où. En complément, des disciplines comme le Pilates ou le yoga renforcent la sangle abdominale et le plancher pelvien. Il existe aussi des appareils d’électrostimulation ou de biofeedback à domicile pour guider l’entraînement, mais ils ne remplacent pas la pratique active. Avec de la régularité, les premiers résultats apparaissent souvent en quelques semaines : un périnée plus tonique soutient mieux la vessie, et les fuites diminuent.

Le laser vaginal (CO₂ fractionné), utilisé à l’origine pour traiter la sécheresse vaginale, a montré des améliorations chez certaines patientes souffrant de légères incontinences urinaires d’effort. En renforçant la muqueuse vaginale et les tissus conjonctifs autour de l’urètre, il peut contribuer à une meilleure continence. Typiquement, on réalise 2 à 3 séances espacées de quelques semaines. Nombre de femmes rapportent moins de fuites dans les mois suivant le traitement. Si la rééducation périnéale n’a pas suffi et que l’on souhaite éviter la chirurgie, cela peut valoir la peine d’en discuter avec un spécialiste pour évaluer si vous êtes une bonne candidate pour cette approche.