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Le Laser Vaginal MonaLisa Touch : Fonctionnement, Indications et Résultats
Les points à retenir
Atrophie vaginale fréquente : souvent liée à la chute hormonale post-ménopause.
Traitement hormonal local : compense le déficit œstrogénique directement sur la muqueuse.
Effets rapides : amélioration de l’élasticité et réduction des brûlures en quelques semaines.
Surveillance indispensable : en cas de pathologie sensible aux hormones ou terrain à risque.
Laser CO₂ fractionné : alternative non hormonale, stimule la régénération par le collagène.
Sessions bien tolérées : actes courts, sans anesthésie, avec peu d’effets secondaires.
Choix personnalisé : selon antécédents, symptômes et préférences de la patiente.
Suivi gynécologique régulier : nécessaire quelle que soit la solution retenue.
L’atrophie vaginale et vulvo-vaginale, fréquente après la ménopause, se manifeste par une sécheresse vaginale, des douleurs lors des rapports, des irritations ou des troubles urinaires. Pour atténuer ces symptômes, plusieurs options existent : le traitement au laser CO2 fractionné tel que le MonaLisa Touch, et les crèmes hormonales à base d’œstrogènes. Comprendre les spécificités, avantages et limites de chaque solution permet d’individualiser la prise en charge selon le profil médical et les attentes de chaque patiente.
Les traitements hormonaux substitutifs constituent la référence pour soulager la sécheresse intime liée à la carence en œstrogènes après la ménopause. L’objectif est de compenser la diminution hormonale naturelle afin de rétablir l’hydratation et la souplesse de la muqueuse vaginale. Outre les traitements systémiques (comprimés ou patchs), les crèmes vaginales aux œstrogènes sont largement utilisées pour cibler localement la zone affectée sans impact global sur l’organisme.
Les bénéfices attendus incluent un apaisement rapide de la sécheresse, une réduction des démangeaisons, une amélioration de l’élasticité vaginale et du confort urinaire. Le recours aux traitements hormonaux est particulièrement recommandé en cas d’atrophie vaginale sévère ou de troubles associés à une importante carence œstrogénique observée après la ménopause.
L’application locale d’une crème hormonale agit directement sur la paroi vaginale. Les œstrogènes favorisent la régénération de la muqueuse, épaississent les tissus et stimulent la lubrification naturelle. Ces traitements réduisent généralement les sensations de brûlure ou de tiraillement dès les premières semaines d’utilisation régulière, tout en améliorant la qualité de vie intime.

Une surveillance médicale demeure indispensable pour détecter tout effet indésirable. Chez les patientes présentant des contre-indications aux hormones, telles qu’un antécédent de cancer hormono-dépendant, il convient de proposer une alternative non hormonale adaptée.
Les traitements hormonaux ne sont pas adaptés à toutes les femmes. Quelques effets secondaires locaux comme des saignements, irritations ou gênes transitoires peuvent apparaître. L’administration même locale d’œstrogènes impose une évaluation personnalisée du risque, notamment chez les femmes ayant eu des pathologies sensibles aux hormones.
La sécurité prime toujours dans la démarche médicale. Explorer des alternatives aux traitements hormonaux, comme le laser MonaLisa Touch, s’avère pertinent dans la gestion durable de l’atrophie vulvo-vaginale lorsque les hormones sont contre-indiquées.
Face à la demande croissante d’alternatives aux crèmes hormonales, le traitement au laser CO2 fractionné, connu sous le nom de MonaLisa Touch, offre une option innovante. Il s’adresse principalement aux femmes désireuses d’un traitement sans œstrogènes pour leur sécheresse intime. Cette technique utilise une technologie avancée qui stimule la revitalisation de la muqueuse vaginale grâce à une action lumineuse précise et contrôlée.
Concrètement, le faisceau laser fractionné appliqué sur la paroi vaginale provoque une micro-ablation douce des couches superficielles. Ce processus induit la production de collagène et une meilleure vascularisation, favorisant ainsi la réparation naturelle des tissus atrophiés ou vieillissants.
Chaque séance de traitement au laser MonaLisa Touch a lieu en consultation, sans nécessité d’anesthésie générale ni d’hospitalisation. La sonde délivre précisément l’énergie laser à l’intérieur du vagin, garantissant une excellente tolérance. Plusieurs séances, espacées de quelques semaines, permettent d’obtenir un effet cumulatif sur la réjuvénation vaginale.
La reprise des activités quotidiennes est rapide, avec peu de contraintes post-acte. Il est simplement conseillé d’éviter les rapports sexuels pendant quelques jours afin d’optimiser la récupération de la muqueuse vaginale.
Le laser CO2 fractionné s’adresse particulièrement aux femmes souffrant d’atrophie vulvo-vaginale avec contre-indication aux hormones, comme celles ayant eu un cancer du sein ou de l’endomètre. Il trouve également sa place dans la prise en charge de la sécheresse liée à la périménopause ou de certains troubles tels que l’incontinence urinaire légère à modérée.
Son principal avantage réside dans l’absence d’effet hormonal systémique, permettant d’améliorer la santé génitale globale. Progressivement, on observe une augmentation de l’élasticité, une réduction des irritations persistantes et une amélioration significative de la qualité de vie intime.
Comparer les traitements hormonaux substitutifs et les techniques physiques non hormonales nécessite d’analyser leur efficacité respective, leur tolérance et le degré de satisfaction des patientes. Cette comparaison objective guide le choix thérapeutique adapté à chaque situation clinique.
Des études montrent des résultats similaires concernant la diminution de la sécheresse vaginale, parfois avec une action initiale plus rapide pour les traitements hormonaux. Sur le long terme, le laser CO2 fractionné apporte un bénéfice durable, surtout en cas d’atrophie persistante malgré l’utilisation de crèmes classiques.
Les crèmes vaginales à base d’œstrogènes entraînent rarement des effets indésirables généralisés, mais peuvent provoquer une sensibilité accrue, des pertes inhabituelles ou un inconfort local. Un suivi gynécologique régulier reste essentiel pour garantir la sécurité et optimiser le traitement.
Chez certaines femmes à risque, même une exposition minimale aux hormones peut représenter un frein majeur, d’où l’intérêt constant pour une alternative aux œstrogènes dans le traitement de la sécheresse intime.
Près d’une femme sur deux après 50 ans présente des signes d’atrophie vulvo-vaginale, mais moins de 25 % d’entre elles consultent à ce sujet. En cause : une banalisation des symptômes ou une méconnaissance des traitements disponibles. Pourtant, des solutions efficaces existent, hormonales ou non, et peuvent significativement améliorer la qualité de vie intime.
Le traitement au laser CO2 fractionné affiche une excellente tolérance. Quelques patientes rapportent une sensation de chaleur, des picotements passagers ou une rougeur immédiate, mais ces effets disparaissent rapidement. Les complications infectieuses restent exceptionnelles lorsque la procédure est réalisée dans de bonnes conditions.
La réjuvénation vaginale par laser n’impacte pas l’équilibre hormonal et requiert seulement un suivi standard. Les données disponibles confirment une réelle efficacité sur la sécheresse vaginale, la tonicité tissulaire et parfois une amélioration de l’incontinence urinaire.
Les retours de patientes mettent en évidence la diversité des parcours thérapeutiques. De nombreuses femmes atteintes d’atrophie vulvo-vaginale décrivent une nette amélioration après utilisation de crèmes vaginales œstrogénées, surtout quand la cause principale était hormonale et bien identifiée.
D’autres privilégient une approche non hormonale, motivées par des antécédents médicaux spécifiques ou la volonté d’éviter les médicaments. Après plusieurs séances de laser MonaLisa Touch, elles constatent souvent une hydratation accrue, la disparition progressive des gênes et une meilleure confiance dans leur intimité.
Plusieurs critères influencent la décision finale :
Un dialogue approfondi avec la praticienne s’avère déterminant pour personnaliser la prise en charge, expliquer les différentes alternatives et répondre à toutes les questions relatives au traitement de l’atrophie vaginale ou de la sécheresse intime.
L’expérience souligne l’importance d’un suivi régulier quelle que soit l’option choisie. Certaines patientes poursuivent des séances annuelles d’entretien au laser MonaLisa Touch, tandis que d’autres ajustent leur traitement hormonal sous contrôle médical afin de préserver leur confort intime au quotidien.
L’évaluation régulière de la muqueuse vaginale permet d’adapter le protocole thérapeutique. Cela met en avant la nécessité d’un accompagnement individualisé et d’un échange transparent entre médecins et patientes pour garantir l’accès à une solution respectueuse, évolutive et adaptée aux besoins spécifiques de chacune.
En savoir plus sur le laser vaginal à Nice avec le Dr. Camille Paturaud
Des réponses à vos questions
Elles hydratent la muqueuse, réduisent les sensations de sécheresse et améliorent l’élasticité tissulaire rapidement.
Oui, il est souvent proposé en alternative aux hormones en cas de contre-indication, sous avis médical.
Pas nécessairement. Le choix dépend de plusieurs critères : antécédents médicaux, contre-indications aux hormones, attentes en matière de rapidité d’action ou de traitement durable. Dans certains cas, les deux approches peuvent même être complémentaires si le contexte clinique le permet. Une consultation gynécologique permet d’évaluer la solution la plus adaptée à chaque patiente.
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